Monitor
Monténégro : le prix de la parole
On ne lira plus Monitor en Serbie. La police serbe et les services
financiers -
on s’attend également à une forte aide des volontaires patriotes -
vont
rechercher et confisquer tout exemplaire de l’hebdomadaire monténégrin
qui
aurait passé la frontière de Prijepolje. C’est décidé et c’est
juste, estiment
les dirigeants du régime serbe.
Par D.Dj.
Formellement, tout est « couvert » par la loi. Le tribunal correctionnel
de
Belgrade a estimé la rédaction de Monitor coupable d’une tentative de
destruction violente du système constitutionnel de la Serbie et de la
République fédérale de Yougoslavie (RFY).
Cependant, Monitor n’est pas purement et simplement interdit comme le sont
les
quotidiens Nasa Borba ou Danas... La logique de l’expression judiciaire
est
implacable : l’hebdomadaire monténégrin indépendant est rangé
parmi les
organisations terroristes qui luttent par tous leurs moyens pour la
désintégration du pouvoir légitime. Seul Dnevni Telegraf a aussi (…)
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