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Kosovo : les armées secrètes se multiplient

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Pour 2 millions d’habitants, le Kosovo compte six unités paramilitaires connues, albanaises ou serbes, qui cohabitent avec les troupes de la KFOR, du TMK et les deux polices du territoire. La KFOR reconnaît l’existence de ces groupes, mais la MINUK prétend ne pas être au courant. Existe-t-il un risque de déstabilisation, alors que le Kosovo entre dans une période sensible de son histoire ?

Par Arsim Lani Les institutions qui sont chargées de la sécurité au Kosovo font face à une insécurité grandissante. La KFOR, la police de la MINUK et le Service de Police du Kosovo (KPS), qui représentent tous ensemble plus de 30 000 hommes sur le terrain, semblent ne pas compter beaucoup de succès à leur actif dans la lutte contre ces groupes qui opèrent depuis la fin de la guerre. De nouvelles armées qui lancent des menaces sérieuses apparaissent, et ne sont pourtant pas prise en compte par les responsables de la sécurité. Dans cette petite région de 2 millions d’habitants qu’est le Kosovo opèrent pas moins de dix formations armées (…)

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