KOKITCHE Chants et Musiques Traditionnels Bulgares
Emmenée par Sandrine Monlezun et composée de musiciens traditionnels bulgares, la formation Kokitche nous invite au cœur de ces rythmes effrénés, délicieusement asymétriques, comme impalpables, qui composent la culture musicale bulgare. On y retrouve le « mystère » de
ce timbre, de ces mélodies envoûtantes que l’on écoute comme paralysés de plaisir. Influences slaves, mais aussi ottomanes, pour ce voyage mélancolique, aux airs parfois tragiques, au plus profond de la Bulgarie...
L’artiste :
Née en 1979, Sandrine Monlezun, qui vient du milieu classique (elle fera partie du choeur d’enfant de la Maîtrise de Radio France de 1988 a 1995), découvre et s’initie aux techniques des chants traditionnels grâce à la Compagnie des « Glotte-Trotters » dirigée par Martina
Catella, ethnomusicologue. C’est dans l’atmosphère de ces ateliers qu’elle découvre la musique bulgare. Une « rencontre », une « émotion » qui la marquent fortement, si bien qu’elle décide de se consacrer entièrement a cette musique. « Je suis partie la-bas tout d’abord pour
« les » voir, pour « les » entendre en vrai, en choeur ou simplement en gardant leur troupeau de chèvres. J’ai été éblouie par la force de leur timbre, la chaleur de leur voix. Je voulais ressentir cette chose qu’elles semblaient ressentir lorsqu’elles chantaient, cette sorte de
liberté précieuse. »
Parallèlement à la préparation de sa Maîtrise en ethnomusicologie, Sandrine suit un enseignement auprès de grandes chanteuses et instrumentistes du Pays, et s’installe à Sofia, où elle y vit depuis trois ans.
Le groupe :
Sandrine crée son propre groupe, Kokitche, en 2005, entourée de musiciens bulgares, espérant assouvir son besoin d’interpréter ces chants, de les vivre et de les donner. Très chaleureusement accueillie dans le milieu artistique bulgare, elle commence par se produire sur
scène, dans des festivals consacrés à la musique traditionnelle bulgare, faisant l’attraction en tant que française et par l’authenticité de son interprétation, et à faire des enregistrements pour la Radio Nationale de Sofia (en tant que soliste ou encore avec le Chœur du « Mystère des Voix Bulgares »).
Une véritable histoire d’amour musicale, qui se ressent au plus profond de son chant, émouvant au possible.
Dates et lieux :
Le 3 mai à 22 heures
Aux Sept Lezards
10 rue des Rosiers
Paris 4e
8 euros
Le 04 mai à 21 heures
Au satellit café
44 rue de la Folie Mericourt
Paris 11e
metro oberkampf
10/8 euros
Le 05 mai à 22 heures
Au Zanzibar
6 passage Menilmontand
Paris 11e
metro menilmontand
6 euros
reservation : 01 48 06 46 07
Le 06 mai à 21 heures
Aux Trois arts
21 rue des rigoles
Paris 20e
metro jourdain
entrée libre
Le 9 mai à 20h30
A l’Olympic café
20 rue Léon
Paris 18e
metro marcadet poissonniers
En double plateau avec le groupe Balval (chants
tsiganes)
