Jutarnji List

État de droit et crime organisé : parallèles serbo-croates

| |

La vague d’assassinats du mois d’octobre relance le débat sur le poids du crime organisé en Croatie, et sur les connexions douteuse entre la classe politique, les médias et les mafieux. Alors que l’ombre de la mafia serbe et du parrain Sreten Jocić plane sur le meurtre du journaliste Ivo Pukanić, Davor Butković essaie de dresser un parallèle entre les deux pays. Si la Serbie demeure toujours, selon lui, le « berceau » de la criminalité dans la région, la Croatie n’a pas de quoi pavoiser et doit s’interroger sur le fonctionnement de ses propres institutions.

Par Davor Butković Si nous, les Croates, éprouvions un sentiment de supériorité à l’égard de la Serbie, ce serait bien inutile et d’assez mauvais goût. Treize années se sont écoulés depuis la fin de la guerre, et il est clair que la Serbie porte la plus lourde part de responsabilité dans le conflit, que les Serbes ont commis les crimes de guerre les plus graves (nous attendons malheureusement encore que ce fait indéniable soit reconnu par le Président et le Premier ministre serbes, et ce de manière absolue). Mais la Croatie et la Serbie doivent réellement commencer à collaborer dans tous les domaines possibles, comme le font (…)

Pour lire la suite de cet article, abonnez-vous ou identifiez-vous !

S'abonner      Identifiez-vous