Le Courrier de la Bulgarie

Élections présidentielles en Bulgarie : les électeurs ne sont plus à vendre

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Ce dimanche, les Bulgares choisissent leur nouveau président, mais 12% au moins des électeurs reconnaissent ouvertement qu’ils ont vendu leur voix au candidat le plus offrant. Ce phénomène touche notamment les communautés rroms, affectées par un chômage de masse. À Kjustendil, dans l’ouest du pays, des mesures radicales ont été mises en place pour essayer de limiter le phénomène.

Par Desislava Kyurkchieva Selon Transparency International, le pourcentage d’électeurs prêts à vendre leur voix pourrait être encore plus élevé, car beaucoup de Bulgares avouent qu’ils n’entende pas le faire pour la seule et bonne raison que « les prix sont trop bas ». En réalité, les prix se négocient, et dépendent de la région : ils iraient, cette année, d’une vingtaine de levas (environ 10 euros) dans les communautés rroms à 200, voire 300 levas (150 à 200 euros) dans les grandes villes et les régions maritimes. L’État n’a guère les moyens de combattre ce marché de l’ombre. Il se contente d’exiger, depuis 2009, que toutes (…)

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