Débat : « La vie quotidienne dans un village bulgare »

Quelles images de la campagne bulgare avons-nous ?

Ce pays, tout nouvel entrant dans l’Europe, est
bien mal connu de nous tous. Dans le cadre du projet « C’est comment là-bas ? », 12 jeunes Normands sont partis en reportage pour mieux comprendre la réalité des ruralités bulgares, macédoniennes ou roumaines.

Marion, Pauline, Timothée et Erik ont partagé, début avril, le quotidien des habitants de Beli-Iskar, village de Bulgarie situé dans la montagne du Rila au sud de Sofia.
Ils ont partagé la vie d’une famille, les préparations des repas, suivi leur activité professionnelle. Ils ont rencontré le maire, l’agriculteur... Ils ont comparé les réalités et essayé aussi de comprendre les visions de Bruxelles sur l’entrée récente de ces pays...

Voici un extrait des témoignages qu’ils ont ramenés pour en débattre avec vous :

Beli Iskar, village de 900 habitants, situé dans le massif du Rila, bénéficie de la notoriété de la station de ski voisine. C’est un endroit prisé des habitants de Sofia qui viennent y passer leur week-end. Les villageois ici ont conscience que le tourisme peut apporter développement économique et emploi. C’est la principale raison qui motive les jeunes à rester. Les autres partent.
Pendant ce temps, les Anglais arrivent déjà en nombre, preuve que le territoire possède bien des atouts. Des panneaux en langue anglaise annoncent la disponibilité, à la vente, de maisons dans le village. Ils achètent les plus grandes et les rénovent à grands frais.
Les habitants sont pourtant lucides sur l’avenir. Pas certain que la neige sera encore là dans 10 ans, le maire tente de développer un tourisme familial respectueux de l’environnement. La nature est tellement belle et vierge ici. Pas encore de chemins balisés, de tables de pique-nique ou d’aire de parking... le développement risque d’être plus rapide que prévu ? Les grands hôtels modernes
poussent déjà et commencent à gâcher un paysage pourtant superbe !
Le contraste entre la richesse de Sofia et la pauvreté des campagnes est saisissant. Ici, ils font eux-mêmes de leur jardin jusqu’à leur maison. Alors l’Europe, bien sûr qu’ils en attendent beaucoup. Mais cela serait une erreur de penser que seules les subventions les intéressent. Le
plus beau souvenir du séjour, c’est quand ils nous ont dit « la preuve que nous sommes entrés dans l’Europe, c’est que vous êtes venus nous écouter et que vous vous intéressez à ce que nous faisons ! ».

Portraits de deux jeunes de « C’est comment là-bas ? »

Originaire de Bayeux, Marion 22 ans prépare actuellement le concours de l’École nationale de photographie. Attirée par le reportage qui tient une place importante dans sa vie, elle a choisi le projet « C’est comment là-bas ? » car
il lui a procuré une liberté d’action.

Erik réside à Alençon. Agé de 30 ans, il est animateur socioculturel dans un lycée après avoir suivi des études dans le développement rural. Il a décidé de participer au projet « C’est comment là-bas ? » pour partir dans un pays
qu’il ne connaissait pas avec d’autres jeunes dans un esprit de travail de groupe.

Venez en débattre avec eux pour mieux appréhender d’une autre manière la vie quotidienne dans ces pays et imaginer plus facilement un avenir commun.
Vous pourrez rencontrer les jeunes avant ou après le débat pour des interviews. Nous tenons à votre disposition leurs coordonnées téléphoniques pour une prise de contact avant les débats. L’actualité du projet est sur www.cestcommentlabas.eu
Ce projet est réalisé par le CNASEA, Savoir Faire et Découverte, Village magazine et TTC productions.

Contact presse :
Frédéric Bérubé - tél : 06 12 81 51 27
mail : fred.berube@wanadoo.fr