Hébécrevon (Saint-Lô) (50)

Débat : « Diversité de l’agriculture roumaine »

| Le

Débat « C’est comment là-bas » :
« Diversité de l’agriculture roumaine »
Jeudi 14 juin 2007 à 20h30
Salle Communale d’Hébécrevon (50, à proximité de Saint-Lô)
Entrée libre - Un pot suivra le débat
www.cestcommentlabas.eu

Quelles images de l’agriculture roumaine avons-nous ?

Ce pays, tout nouvel entrant dans l’Europe, est bien mal connu de nous tous. Dans le cadre du projet « C’est comment là-bas » (www.cestcommentlabas.eu), 12 jeunes Normands sont partis en reportage pour mieux comprendre la réalité des ruralités bulgares, macédoniennes ou roumaines.

Chloé et Damien ont été à la rencontre de familles de la Roumanie de la région de Bucovine, où domine l’agriculture familiale de subsistance. Tandis qu’Aurélie, Christophe et Pierre se sont imprégnés de la vie d’agriculteurs de la région de Cluj et de Shigisoara dans ce pays ayant la plus
grande superficie de ces 26 autres partenaires.

Ils ont rencontré les paysans d’une grande ferme céréalière. Et puis ils sont rentrés dans la maison de l’autre, vécus le quotidien de petits paysans qui ne produisent que pour l’auto subsistance et leurs interrogations sur l’Europe. Et qu’en est-il de l’écotourisme ou l’agrotourisme...

Voici un extrait des témoignages qu’ils ont ramenés pour en débattre avec vous :
Se promener dans les campagnes de Roumanie est pur délice. Parfois, seuls les grelots des vaches rompent le silence, ou, plus rarement, le bruit d’un tracteur, d’une tronçonneuse. Bien souvent, une charrette et des chevaux déboulent, surgissant de nulle part.

« Ici, tout est naturel ! » : pas un des paysans rencontrés n’a manqué de le souligner, non sans une pointe de fierté. En effet, lait, pommes de terre et légumes, crème, fromage, vin, engrais, jusqu’à la levure, ici, tout est « fait maison », avec des méthodes traditionnelles et sans ajout de produits chimiques. Une véritable agriculture « bio », réalité des petites fermes familiales, largement majoritaires en Roumanie. De quoi faire rêver des petits Français élevés au poulet en batterie et au four micro-ondes ! Nous en sommes sidérés. Étonnés, aussi, nous le sommes par leur merveilleuse hospitalité et leur gentillesse. Une belle leçon de vie et de sagesse paysanne. Cependant, aimer ne signifie pas toujours être aveugle. Dresser du monde rural roumain un tableau idyllique, ce serait oublier les déchets qui jonchent certaines rivières. Ce serait aussi oublier que les plus grandes exploitations d’Europe (plus de 22 000 hectares) sont en Roumanie. Ce serait enfin, et surtout, nier la souffrance d’Oprah, un petit paysan qui a terriblement ému Pierre, Aurélie et Christophe et qui, tout en les regardant droit dans les yeux, l’émotion à fleur de peau, leur a dit « Tu vois, cet appareil photographique, même au bout de toute une vie de travail, je ne pourrai pas me l’acheter ! Alors, tu
diras à ces grosses têtes de l’Europe de ne pas oublier les petits agriculteurs de Roumanie ! ».

Portraits de deux jeunes de « C’est comment là bas » :
Chloé a 28 ans. Née à Caen, elle a poursuivi des études de
journalisme et de communication. Ses passions : les voyages et la photographie. Un premier voyage en Roumanie durant l’été 2006 et une rencontre avec de petits paysans en Maramures lui a donné envie de se pencher davantage sur la problématique de la ruralité en Roumanie. Ces rencontres sincères lui ont fait changer sa façon de voir l’Europe. Elle souhaite à son tour faire profiter de son expérience, et témoigner.

Damien, 28 ans, est né à Avranches, a grandi dans le Sud-Manche, et vit aujourd’hui à Caen. Après des études de sociologie et de géographie, il travaille sur un programme consacré à la promotion et au développement de l’entrepreneuriat en économie sociale. Ses passions : les voyages, la lecture, la mer et les oiseaux, baignées de musique métissée. Sur le projet, il a surtout apprécié l’idée de transmission : revenir avec des images et des sons pour ensuite témoigner d’une ruralité d’ailleurs auprès d’un public normand.
Venez en débatte avec eux pour mieux appréhender d’une autre manière la vie quotidienne dans ces pays et imaginer plus facilement un avenir commun.
Vous pourrez rencontrer les jeunes avant ou après le débat pour des interviews. Nous tenons à votre disposition leurs coordonnées téléphoniques pour une prise de contact avant les débats. L’actualité du projet est sur www.cestcommentlabas.eu

Ce projet est réalisé par le CNASEA, Savoir Faire et Découverte, Village magazine et TTC productions.
Contact presse :
Frédéric Bérubé - tél : 06 12 81 51 27
mail : fred.berube@wanadoo.fr