Entre Croatie et Serbie, la mémoire disputée des héros et des assassins

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Héros ou criminel de guerre ? Le 19 septembre 1991, Milan Tepić, major serbe de l’Armée populaire yougoslave (JNA), plutôt que de se rendre, faisait sauter un entrepôt de munitions en Slavonie, provoquant sa propre mort et celle de onze soldats croates. 26 ans plus tard, Belgrade a érigé un monument en sa mémoire, provoquant le courroux de Zagreb. Pourtant, en Croatie aussi, beaucoup de crimes de guerre restent impunis, tandis que des « héros » pour le moins controversés ont droit aux honneurs.

Par Saša Kosanović <

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