Bosnie-Herzégovine : en attendant Frontex, le blues des garde-frontières

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1800 policiers chargés de surveiller 1500 kilomètres de frontières avec un matériel insuffisant et obsolète au moment même où la crise migratoire est au plus haut. Voilà à quoi ressemble la Bosnie-Herzégovine, divisée et incapable de se mettre d’accord pour l’aide de Frontex.

Traduit par Dimša Lovpar (Article original) | Adapté par la rédaction « On manque de policiers et le contrôle des frontières est quasiment inexistant. Concrètement, notre frontière, c’est du gruyère. » Miroslav Drljača, le maire de Novi Grad, ne mâche pas ses mots pour décrire la situation dans sa ville, située à la pointe nord-ouest de la Bosnie-Herzégovine. De l’autre côté de la rivière Una, c’est la Croatie, l’entrée de l’Union européenne.

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