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Violences ordinaires contre les animaux en Bosnie-Herzégovine

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L’ours brun du zoo de Sarajevo est assis dans une cage à peine plus grande que lui, et il bat l’air de ses pattes devant les grilles de sa cage avec désespoir chaque fois qu’un enfant passe devant lui en courant. En Bosnie-Herzégovine, les militants des droits des animaux devront abattre des montagnes pour émouvoir une opinion publique indifférente.

Par Aida Alic et Amil Ducic Le geste de l’ours peut être interprété comme un appel au secours, et l’expression de détresse que l’on voit dans ses yeux indique qu’il souffre. Les conditions sordides dans lesquelles il vit suscite peu de critiques parmi le flot de visiteurs du zoo de Sarajevo. Dans un pays ravagé par une guerre ethnique barbare, peu de personnes semblent avoir du temps ou de l’énergie émotionnelle pour prendre en considération le bien être des animaux. La loi n’impose pas beaucoup de règles aux autorités du zoo. La Bosnie n’a pas de loi ou de règlements concernant la cruauté envers les animaux. « L’an dernier, nous (…)

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