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Trafic d’enfants en Roumanie : Bucarest voudrait améliorer son image

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La Roumanie applique un strict moratoire qui interdit l’adoption d’enfants par des étrangers. La situation ne s’est pourtant guère améliorée dans les orphelinats du pays, qui accueillent quelque 48000 enfants, à l’avenir bien sombre.

Par Daniela Tuchel Un après-midi, j’ai rencontré le petit Alexandru, âgé de trois ans, dans l’arrière-cour de l’orphelinat le plus grand de Bucarest. Quand il m’a vue, il a arrêté de courir avec les autres enfants et s’est précipité sur moi. Nous ne nous étions jamais rencontrés, mais il m’a serré fort dans ses petits bras en me regardant avec ses grands yeux noirs. "Il espère que vous allez l’emmener chez vous. Il a peu de chance d’être adopté, vous savez, il est d’origine rrom", m’a confié une assistante. Alexandru fait partie de ces 48 000 enfants qui, selon les dernières statistiques, vivent dans des institutions en Roumanie. Sa (…)

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