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TPI : le tribunal rejette la relaxe de Vojislav Šešelj
La Cour a décidé, mercredi matin, à la majorité des voix de rejeter la demande de relaxe formulée par Vojislav Šešelj. Elle a estimé que l’accusation avait fourni suffisamment de preuves pour que se poursuive le procès du chef historique de l’extrême droite serbe, ouvert en 2007.
Le dirigeant du Parti radical serbe (SRS) avait demandé sa relaxe au début du mois de mars, en affirmant que l’accusation n’avait pas fourni de preuves suffisantes contre lui, sur les neuf chefs d’accusation concernant des crimes de guerre commis en Croatie, Voïvodine et Bosnie-Herzégovine entre 1991 et 1993. Vojislav Šešelj réclamait aussi dix millions d’euros de dommages et intérêts.
Selon le règlement du tribunal de La Haye, les juges pouvaient décider que l’accusation n’avait pas apporté pas de preuves suffisantes contre Vojislav Šešelj et abandonner tout ou partie de ces neuf chefs d’accusation. Cependant, aucun accusé n’a encore (…)
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