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TPI : l’étrange « amnistie » américaine
En tournée dans les Balkans, l’ambassadeur américain pour les crimes de guerre Pierre-Richard Prosper a évité de se rendre à Zagreb, et il a déclaré que les USA se contenteraient de l’arrestation des quatre inculpés les plus célèbres du TPI pour boucler le dossier des crimes de guerre.
Par Mirko Klarin
Lors de sa dernière tournée dans les Balkans, l’ambassadeur américain pour les crimes de guerre, Pierre-Richard Prosper, a singulièrement réduit la liste des personnes recherchées par Carla del Ponte, en déclarant que l’arrestation et l’extradition d’un petit nombre de ceux qui sont en fuite permettrait à Washington de clore le dossier des crimes de guerre commis dans l’ancienne Yougoslavie.
Sur les vingt-trois accusés recherchés par le procureur en chef du tribunal, l’ambassadeur Prosper a expliqué que les USA braquaient leurs regards sur quatre accusés seulement, ce qui en dit long sur la hâte de Washington à en (…)
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