Paris

Théâtre : Vané, selon le texte de Radovan Ivsic

| Le

5 mai 2006

La Compagnie : L’onde d’Icare et son Directeur artistiques : Clément Peretjatko présentent...

Vané

Cette courte pièce écrite spécifiquement pour le vocabulaire du théâtre d’ombres (1943) se situe en « écart absolu » avec le régime oustachi, alors régnant en Croatie. On ne peut en effet imaginer vision plus étrangère à l’idéologie fasciste.

Vané, le personnage éponyme de cette pièce, est un petit garçon qui obéit tout naturellement à son imaginaire et, du coup, désobéit tout aussi naturellement à l’ordre familial briseur de rêves. Car Vané comprend dans sa naïveté que la vie - la vraie vie - commence en désertant les sentiers balisés et que la simple liberté d’être se conquiert d’abord avec l’arme invisible de l’imaginaire, toujours à même de faire surgir le merveilleux ici et maintenant. Apparaît ici dans sa forme la plus dépouillée un des thèmes majeurs de Radovan Ivsic (poète et auteur dramatique croate), convaincu que la quête du merveilleux se confond avec celle de la liberté et que l’une comme l’autre ne peuvent avoir de fin.

 Texte : Radovan Ivsic
 Marionnettes / Interprétation : Clément Peretjatko
 Durée : 20 minutes
 Technique : Théâtre d’ombres
 Une coproduction : Théâtre du Hangar (Montpellier) / Rhizome (Le Faouët)
 Création : Festival Méliscènes (Auray)

La compagnie « l’Onde d’Icare » est née d’un désir de mettre en forme divers modes de représentation du poème. En prenant pour outil le "noème", concept forgé par le poète Alain Borer (une petite unité indivisible, concrète et immédiatement compréhensible que l’on découvre et transpose de la poésie à la musique, à la peinture, aux arts du corps et dans bien d’autres champs artistiques), notre projet est de restituer la matière concrète de la poésie par le biais d’un langage scénique.

La marionnette notamment semble être un médium privilégié au travers lequel peut s’articuler la représentation de la parole poétique. Elle permet d’incarner le langage dans une effigie, dans des personnages. Le désir de la compagnie est de donner vie à des matières qui évoquent du sens et des métaphores et de réfléchir à ce qu’implique le passage du « mot écrit » au « mot sonore » pour le spectateur.

La compagnie travaille bien sur avec des poètes, qu’ils (ou elles) aient écrit pour le théâtre ou non.

Vendredi 5 mai
20h30

Maison d’Europe et d’Orient
3 passage Hennel
75012 Paris
M° Gare de Lyon - sortie bd. Diderot
accès par le 105 av. Daumesnil

Pour toute autre information rendez-vous sur le site en ligne