balkanophonie : Roumanie

Le festival Welcome in Tziganie transportera pour la huitième fois le Gers vers le pays imaginaire et pittoresque de la « Tziganie ». Après Auch et Pavie, c’est dans la commune de Seissan que seront installés cette année les chapiteaux du 24 au 26 avril. Dédié aux musiques tziganes et balkaniques, le festival invite depuis 2008 les artistes les plus influents de cette scène qui regarde vers l’Est, mais aussi des artistes en découverte qui se rassemblent dans une programmation de haut vol. DJ Soumnakai, sur scène le 24 au soir, vous en offre un aperçu endiablé. Plus d’infos sur le site du festival : http://www.welcome-in-tziganie.com/

Le Festival Welcome in Tziganie est de retour à Seissan (32) du 27 au 29 avril. Le Théâtre de Verdure devient tout le week-end la capitale des cultures tsiganes et balkaniques ! L’occasion de découvrir la crème des musiques de l’Est de l’Europe, des fanfares balkaniques aux fusions entre traditions et sons actuels, en passant par les envoûtantes voix tsiganes. La variété des styles présentés marque la grande richesse et diversité de ces cultures singulières et résolument festives. Pour cette 11ème édition, retrouvez sur la scène gersoise des artistes venant des quatre coins du continent européen, de la Russie à la Hongrie, en passant par la Roumanie et la Serbie, et même au-delà, en Inde, aux racines tsiganes.

L’Air des Balkans soufflera sur Auch la nuit du 30 novembre avec la venue de Djanam, ensemble vocal polyphonique composé de 15 femmes qui chantent avec passion les traditions balkaniques. Accompagnées des musiciens du groupe Yago, ces chanteuses interprètent berceuses roumaines, diaphonies (…)

Folkoslavija prend la musique traditionnelle yougoslave et en fait ce qu’elle veut.
Folkoslavija présente sa deuxième compilation de folk step.
Les producteurs rassemblés sur cette compilation ont une liberté absolue de mélange des genres, de samples et de tout ce que vous voulez.
Folkoslavija n’a pas de frontières.
Folkoslavija n’appartient à personne et n’a pas à défendre quoi que ce soit.
Alors écoutez et appréciez.

Depuis 2011, le label Future Nuggets, basé à Bucarest, met en avant les pépites avant-gardistes de Roumanie. En gardant les oreilles grandes ouvertes sur ce qui se passe aussi dans les pays voisins. Ion Dumitrescu, la tête chercheuse du label, partage avec vous ses trésors des Balkans.

En Roumanie, depuis des siècles, les Lautaris ont perpétué et maintenu en vie un patrimoine musical populaire d’une grande richesse. Ces chanteurs et musiciens professionnels, Rroms pour la plupart, ont toujours accompagné et rythmé les grands événements de la vie, des plus heureux aux plus (…)

Apparus au milieu des années 1990 avant d’exploser à partir du début des années 2000 manélé et țigănească sont avant tout des musiques populaires. Véritables phénomènes en Roumanie, ces genres sont peu diffusés au-delà du Banat et de la Theisse. Inspirés par le répertoire folklorique rrom et (…)

Future Nuggets est un label basé à Bucarest et animé par le producteur, DJ, chanteur et ancien danseur étoile Ion Dumitrescu. Lancé en 2011, Future Nuggets promeut les artistes électroniques underground de Roumanie, une scène imprégnée des sons du passé mais au fait des tendances les plus modernes. Ça donne des productions contemporaines coupées aux influences du manele et d’autres musiques traditionnelles roumaines. « Goûtez au passé-futur ! », voilà à quoi nous invite le label, avec ses « sons quasi-séducteurs et d’obscures hybrides musicaux ramassés dans les coins sombres et cachés de Roumanie ». Une sélection de 12 pépites piochées sur Youtube. Mais on vous recommande aussi leur compte Soundcloud qui regorge de nombreux autres trésors...

La scène électronique roumaine est dominée par la « rominimal », une sorte de house post-minimale basse énergie qui a même son festival au bord de la mer Noire, Sunwaves, et son club à Bucarest, Guesthouse. Mais il existe aussi une scène alternative, plus féminine, plus queer, plus diversifiée... plus excitante. Des artistes qui bénéficient d’un public moins nombreux, mais qui se montrent d’autant plus libres dans leurs créations. Petit tour d’horizon non exhaustif.

Pour la Moldavie, le grand bond en avant du rock s’est produit en 1969. Cette année-là, le groupe Noroc écoule plus de 2,5 millions de copies de son EP 4 titres grâce au single De ce Plîng Chitarele. Un titre qui atteint même la 6e place des charts en Allemgange de l’Ouest, un exploit pour des musiciens venus de l’autre côté du rideau de fer. Noroc et son leader mythique Mihail Dolgan ont ouvert la voie à la scène rock de la petite république soviétique devenue indépendante en 1991. Pop, soul, disco, métal, il y en a eu pour tous les goûts en près d’un demi-siècle de guitares amplifiées du côté de Chișinău. Balkanophonie vous offre un aperçu en 10 extraits de cette scène quasi inconnue hors des frontières moldaves.