balkanophonie : Serbie

Le festival Welcome in Tziganie transportera pour la huitième fois le Gers vers le pays imaginaire et pittoresque de la « Tziganie ». Après Auch et Pavie, c’est dans la commune de Seissan que seront installés cette année les chapiteaux du 24 au 26 avril. Dédié aux musiques tziganes et balkaniques, le festival invite depuis 2008 les artistes les plus influents de cette scène qui regarde vers l’Est, mais aussi des artistes en découverte qui se rassemblent dans une programmation de haut vol. DJ Soumnakai, sur scène le 24 au soir, vous en offre un aperçu endiablé. Plus d’infos sur le site du festival : http://www.welcome-in-tziganie.com/

1961, cinq ans après le lancement de l’Eurovision par le Suisse Marcel Bezençon, la Yougoslavie est le premier pays de l’Est à y participer. La jeune Ljiljana Petrović fait son apparition sur les écrans noir et blanc, interprétant Neke Davne Zvezde... La République fédérale socialiste aura concouru 27 fois avant d’être exclue en 1993, remplacée par les nouveaux États indépendants : Slovénie, Croatie, etc. Il a fallu attendre 1989 pour que le pays remporte son premier sacre, avec Rock Me chanté par Riva, premier succès également pour un pays hors du bloc de l’Ouest. Jusque là, les Yougoslaves n’avaient jamais fait mieux que la 4e place (1962, 1983, 1987). Balkanophonie remonte le temps et vous propose la sélection de ses dix chansons yougo préférées à l’Eurovision.

Le Festival Welcome in Tziganie est de retour à Seissan (32) du 27 au 29 avril. Le Théâtre de Verdure devient tout le week-end la capitale des cultures tsiganes et balkaniques ! L’occasion de découvrir la crème des musiques de l’Est de l’Europe, des fanfares balkaniques aux fusions entre traditions et sons actuels, en passant par les envoûtantes voix tsiganes. La variété des styles présentés marque la grande richesse et diversité de ces cultures singulières et résolument festives. Pour cette 11ème édition, retrouvez sur la scène gersoise des artistes venant des quatre coins du continent européen, de la Russie à la Hongrie, en passant par la Roumanie et la Serbie, et même au-delà, en Inde, aux racines tsiganes.

L’Air des Balkans soufflera sur Auch la nuit du 30 novembre avec la venue de Djanam, ensemble vocal polyphonique composé de 15 femmes qui chantent avec passion les traditions balkaniques. Accompagnées des musiciens du groupe Yago, ces chanteuses interprètent berceuses roumaines, diaphonies (…)

Folkoslavija prend la musique traditionnelle yougoslave et en fait qu’elle veut.
Folkoslavija présente sa première compilation de folk step.
Les producteurs rassemblés sur cette compilation ont une liberté absolue de mélange des genres, de samples et de tout ce que vous voulez.
Folkoslavija n’a pas de frontières.
Folkoslavija n’appartient à personne et n’a pas à défendre quoi que ce soit.
Alors écoutez et appréciez.

Folkoslavija prend la musique traditionnelle yougoslave et en fait ce qu’elle veut.
Folkoslavija présente sa deuxième compilation de folk step.
Les producteurs rassemblés sur cette compilation ont une liberté absolue de mélange des genres, de samples et de tout ce que vous voulez.
Folkoslavija n’a pas de frontières.
Folkoslavija n’appartient à personne et n’a pas à défendre quoi que ce soit.
Alors écoutez et appréciez.

Mise à jour : Le studio MMI a bloqué la diffusion de ses vidéos hors de Youtube, ce qui en empêche l’accès direct via Balkanophonie.

Voilà le lien pour écouter notre playliste spéciale :
Južni Vetar : Aux véritables origines du turbofolk

Vingt ans après l’éclatement de la Fédération yougoslave, force est de constater qu’il existe toujours une scène musicale régionale. De Toše Proeski à Severina, en passant par Đorđe Balašević ou Lepa Brena, les stars de la pop d’aujourd’hui traversent allègrement les frontières. Et s’il est (…)

Aujourd’hui, les jeunes Serbes ne jurent que par la trap, ce hip-hop trash originaire du Dirty South des États-Unis. Comme leurs idoles noires américaines, les trappeurs balkaniques revendiquent leur appartenance à une marge oubliée et dérangeante et dénoncent l’ordre établi sur fond d’hédonisme outrancier. Le mouvement surfe sur le retour à la mode des années 1990 lancé en 2006 par le MC Juice, toujours l’un des poids lourds du rap serbe. La scène trap se déploie aux quatre coins du pays, organisée en collectifs qui multiplient les collaborations plutôt que les clashs stériles. Les paroles sont crues et évoquent un quotidien en parallèle d’une société déchirée par la transition sans fin. On parle drogues, mais aussi féminisme et lutte des classes. La trap, l’étendard d’une jeunesse qui rêve « qu’advienne ce qui ne doit pas advenir », comme le chante Mimi Mercedez, la star underground du mouvement.