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Société civile en Serbie : existe-t-il des « clans », des « monopoles » et des « listes noires » ?

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Rien ne va plus dans les rangs de la « Serbie alternative » qui se bat depuis vingt ans pour les droits de la personne. Depuis les ratés de la campagne pour la Commission régionale Vérité et Réconciliation (REKOM), les accusations volent dans tous les sens : existe-t-il des « clans » qui monopoliseraient les donations internationales et des « listes noires » d’ONG mises sur la touche ? Réactions et commentaires de plusieurs acteurs importants de la société civile serbe.

Par S. Kesegi Dragan Popović, directeur du Centre pour la politique pratique, militant de toujours des droits de la personne, a créé la polémique en publiant récemment dans notre journal un texte intitulé « Philosophie de l’ONG de village » [2]. Il écrit que « de puissants clans contrôlent certains domaines de l’action concernant les droits de la personne », qu’il existe « des projets intouchables », que des listes noires « d’organisations ennemies » sont envoyées aux donateurs et que « des monopoles ont été créés ». « Ce qui m’a incité à tenir ces propos, c’est l’échec du dialogue autour de la coalition pour la REKOM, mais (…)

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