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Serbie : rien ne va stopper les privatisations

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Les opposants aux changements économiques piétinent, le pouvoir politique sape les fondements d’un système qu’il a édifié lui-même, la population reste silencieuse, tandis que les profits générés par toute l’économie serbe représentent un peu plus du tiers du salaire du PDG le mieux payé des États-Unis.

Par Zoja Jovanov Lors de la vente aux enchères de 70 % du capital social de l’entreprise « Vinozupa » de Aleksandrovac, le représentant de la Ligue pour la protection de la propriété privée a avisé les acheteurs potentiels, documents à l’appui, que l’entreprise en question avait d’anciens propriétaires en titre. L’acheteur de « Vinozupa », Radomir Sljivic, a répondu qu’il n’en savait rien et que tout problème éventuel était du ressort de l’État. Les journaux du 7 novembre ont mentionné l’anecdote, bien vite oubliée. Le message est clair : l’acheteur qui a remporté l’enchère s’est appuyé sur la Loi sur la privatisation, laquelle garantit (…)

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