Serbie : Les hommes de main de Belgrade en liberté

Par Daniel Sunter (journaliste à l’agence « VIP » de Belgrade). Les Serbes ordinaires redoutent de parler librement au téléphone. Ils pensent que la police est capable de les torturer à la moindre petite infraction. Par ailleurs, s’ils s’opposent au régime ils deviennent les victimes des « hommes en noir ». Les attaques contre les gens qui critiquent le gouvernement - étudiants, hommes politiques de l’opposition et journalistes indépendants - sont devenues chose courante. Aidé par la police, le régime emploie des groupes de voyous dont l’apparence et la conduite font peur aux Belgradois. Contrairement à la police, ils (…)