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Serbie : La vengeance de Seselj

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En essayant d’adoucir les aspects les plus extrêmes du régime de Belgrade, Draskovic travaillait pour les relations publiques avec l’Occident. Son renvoi vient de dissoudre le vernis.

Par un correspondant à Belgrade* La nomination de Vuk Draskovic, en janvier dernier, au poste de vice premier ministre de la Yougoslavie, lui avait permis d’entretenir ses ambitions démesurées tout en chatouillant son sens du romantisme serbe. Mais pour le président Slobodan Milosevic et les partis clés de la coalition au pouvoir, l’objectif était plus concret, et Draskovic s’est fait renvoyer lorsque ce but a été contesté. Draskovic était un nationaliste dur, quoique désordonné. Il avait été à la tête des grandes manifestations de rues contre le régime il y a deux ans et se trouvait en général apprécié en Occident. Il représentait (…)

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