BIRN
Serbie : la crise politique plombe la reprise économique
Privatisations en panne, déficits budgétaires, augmentation de l’inflation et instabilité générale, la Serbie, qui n’a toujours pas de gouvernement, va mal. Le pays avait fait de nets progrès l’an dernier, mais la crise politique pourrait remettre en cause les privatisations, ainsi que l’éventuelle reprise des discussions avec l’Europe. Et la situation risque de faire peur aux investisseurs étrangers.
Par Aleksandar Vasovic
Les pourparlers - au sujet de la composition du prochain conseil exécutif - entre le Président Boris Tadic, du Parti démocratique (DS), le Premier ministre sortant Vojislav Kostunica, du Parti démocratique de Serbie (DSS), et le parti réformiste G17 Plus sont toujours au point mort. L’incapacité de ces partis à s’entendre sur une nouvelle coalition gouvernementale, plus de trois mois après les élections législatives, crée une incertitude dont les experts n’hésitent pas à dire qu’elle pourrait effrayer les investisseurs et fragiliser davantage l’économie du pays.
Les partis ont jusqu’au 14 mai pour former un (…)
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