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Serbie : L’Eglise, l’opposition et le pouvoir
Il ne fait aucun doute que l’opposition s’attend à un soutien plus
ouvert de la part de l’Église, voyant en elle un puissant allié
potentiel. L’Église pourrait aussi l’aider à retrouver une confiance
extrêmement vacillante.
Par I. Samardzija
Rappelons-nous, il y a près d’un an de cela, le public politique avait é
té alarmé par le communiqué du saint Synode de l’Église orthodoxe
serbe (SPC) expliquant que le régime devait démissionner pour le
bien-être du peuple. L’importance de cette « déclaration politique
» - qu’on attendait de l’Église depuis de longues années - avait
fait froncer les sourcils et rougir l’oligarchie gouvernante.
Ivica Dacic, porte-parole du parti au pouvoir (le SPS), avait averti les
sages vieillards du Synode qu’il faudrait que "nos épiscopes aient à
l’esprit le cinquième commandement ecclésiastique : Priez pour ceux (…)
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