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Serbie : Belgrade s’intéresse au modèle italien de lutte contre le crime organisé

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L’existence d’unités spéciales de police n’est peut-être pas mauvaise, mais
les effets de pareille mesure à long terme sont flous, notamment en ce qui a
trait au contrôle de l’État sur ces effectifs particuliers.

Par Suzana Milicic Le souhait des autorités yougoslaves de se conformer au modèle italien dans le cadre de la lutte contre le crime organisé suscite le doute. « Pouvez-vous croire le médecin qui vous affirme qu’il peut soigner la calvitie, alors qu’il est lui-même entièrement chauve ? », raille un éminent criminologue belgradois. Si le « produit » ne réussit pas sur son propre terrain, pourquoi prendrait-il à l’étranger ? La base de l’approche italienne dans le règlement de ce problème est de former des procureurs spéciaux ayant des pouvoirs particuliers dans ce domaine. L’étendue des pouvoirs du procureur public lui donnerait (…)

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