Dilema

Roumanie : les blessures héritées de la Securitate

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Le philosophe Andrei Plesu est le directeur et le fondateur de la revue Dilema. Il répond aux questions de Cristian Ghinea en tant que membre du Conseil National pour l’étude des archives de la Securitate. Un entretien sur la notion de culpabilité, sur le passé et l’avenir, sur les profondes blessures héritées de la police politique.

Entretien réalisé par Cristian Ghinea Depuis que vous êtes membre du CNSAS (Conseil National pour l’étude des archives de la Securitate), vous avez étudié des questions concernant la Securitate, qu’en avez-vous appris ? Je n’ai pas appris de choses fondamentalement nouvelles. Autrement dit, je ne peux pas affirmer que, suite aux entretiens que j’ai eus avec les anciens délateurs ou officiers de la Securitate, l’image que j’ai de cette institution soit radicalement modifiée. La seule chose, qui n’est pas du tout nouvelle mais qui acquiert une certaine importance, en plus de ce qu’on savait déjà, serait la suivante : tous les contacts (…)

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