Capital

Roumanie : le tourisme ne décolle pas

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La Roumanie pourrait faire l’objet d’une étude de cas : comment avoir les atouts naturels les plus alléchants pour les touristes et n’en retirer que des sommes dérisoires. Pourtant, dès qu’il est question d’économie, le Roumain naît avec deux marottes : l’épanouissement de la patrie ne peut être atteint que par le développement de l’agriculture et du tourisme.

Par Ionut Popescu Pour ce qui est de l’agriculture, on ne paye pas d’impôts mais on demande des subventions. Quant au tourisme, il est plutôt associé au confort de ceux qui travaillaient dans ce domaine avant 1989. Depuis cette date, ce sont toujours eux qui ont racheté à l’État les hôtels, les motels et les restaurants. Par contre, les Bulgares, nos voisins, sans faire recours à des slogans comme « encourageons le capital bulgare », ont concédé leurs hôtels littoraux à de grands opérateurs internationaux. La Roumanie a commencé avec la location de gestion, idée odieuse, qui a mené à la dévalorisation des actifs du tourisme, et a (…)

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