Cotidianul

Roumanie : étrange migration des maires vers le parti au pouvoir

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Au second tour des élections locales de 2000, le Parti social-démocrate, au pouvoir, remportait un peu plus de 30 % des mairies, contre plus de 80 % actuellement. Cette réalité incongrue est le résultat d’une « migration » des maires de l’opposition vers le parti de gouvernement pour « protéger » leurs administrés et leur propre personne.

Par Lucian Gheorghiu Trois ans et trois mois après les élections locales de 2000, le Parti social-démocrate (PSD) a doublé son contingent de maires. Ce parti qui avait obtenu 1051 mandats se réjouit à présent d’en avoir presque 2200. En pourcentage, cela signifie qu’il est passé de 31,75% en 2000 à 80 % en 2003. Le PSD a récupéré un grand nombre de maires de l’ApR et du Parti démocrate et n’a pas refusé non plus des élus venant de l’autre côté de l’échiquier politique : le Parti national-libéral (PNL), le Parti national paysan -Convention démocratique (PNT-CD), le Parti de l’unité nationale des Roumains (PUNR) etc. De même, le parti (…)

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