Capital
Roumanie : Dacia, le moteur d’une industrie automobile en panne
En 2010, le secteur automobile roumain n’a tenu qu’à un fil : les exportations. Le marché intérieur a connu une forte baisse malgré la mise en place du programme de prime à la casse. Seul Dacia a su tirer son épingle du jeu, parvenant même à faire progresser ses ventes à l’international. Et l’année qui commence ne devrait pas être meilleure, sauf peut-être pour les fabricants de composants qui bénéficient des commandes occidentales.
Par Robert Stan
L’année 2010 a été une année que la plupart des d’acteurs de l’industrie automobile voudraient bien oublier, à défaut de pouvoir l’effacer. Baisse des ventes de plus de 19%, annulations de commandes, financements très maigres, faillites des sous-traitants et difficulté de prévision de l’évolution du marché à plus d’’un semestre empêchant d’établir un business plan cohérent. Telles sont quelques unes des difficultés auxquelles se sont heurtés la majorité des chefs d’entreprise, qu’il s’agisse de constructeurs d’automobiles et de composants, ou d’acteurs commerciaux.
Cependant, chaque tableau sombre a son rayon (…)
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