Nouvelles de Roumanie

Roumanie : à l’hôpital, le bakchich pourrit la vie des malades

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Se faire soigner dans un hôpital roumain relève du parcours du combattant : un bakchich au brancardier, un autre à l’infirmière, puis au chirurgien, etc. Malgré la gratuité des soins et des médicaments, un accouchement coûte environ 700 euros. Une pratique qui existait déjà sous Ceausescu mais qui a tendance à s’amplifier. Un reportage des Nouvelles de Roumanie dans les méandres du système de santé roumain.

Par Henri Gillet Hippocrate se retournerait dans sa tombe s’il pouvait voir comment fonctionne le système de santé aujourd’hui en Roumanie. Le bakchich ou « spaga » y est devenu roi, bien que soins et médicaments soient gratuits ou remboursés. De façon plus élégante, on l’appelle « argent informel » mais chaque Roumain doit y avoir recours, notamment lorsqu’il est hospitalisé. Dans certains cas, il s’agit même d’une question de vie ou de mort. Cette pratique a toujours existé, mais sous Ceausescu elle se limitait à donner un paquet de Kent ou de café, une tablette de chocolat chinois. Aujourd’hui, il faut remettre une (…)

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