Pas de justice pour le Kosovo ?

Par Adriatik Kelmendi L’expérience nous apprend que le dossier des crimes de guerre dans les Balkans a tendance à ressembler à un film d’horreur de Hollywood. Les assassinats commencent. Un tueur est identifié. Il est tué ou bien emprisonné. Mais, dans ces films, comme dans les Balkans, il y a toujours une scène finale où apparaît un autre personnage qui, les spectateurs en sont convaincus, pourrait tout à fait faire prendre pour proie un innocent. C’est un ressort important, à la fois pour maintenir les spectateurs en haleine et pour alimenter la suite de l’histoire. Je me demande toujours si, au Kosovo, nous sommes appelés à (…)