AIM
Paix au Kosovo mais troubles en Albanie
Cela faisait 51 longues années que les Albanais du Kosovo rêvaient de
posséder
des frontières ouvertes avec l’Albanie, leur permettant de traverser
librement.
Ils y sont parvenus depuis l’établissement de la paix et l’arrivée des
troupes
de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) au Kosovo. Mais
paradoxalement, ils commencent à ressentir aujourd’hui le besoin de postes
de
police sur cette même frontière : non pas pour les protéger des Serbes,
mais des
voleurs et autres criminels en provenance d’Albanie.
Par Shaban Murati
Le retour de centaines de milliers de réfugiés de l’Albanie au Kosovo
est
accompagné d’une vague de plus en plus importante de criminalité, comme
c’est
souvent le cas dans les situations chaotiques d’après-guerre. L’absence
totale
de tout contrôle policier ou de structure d’Etat au Kosovo, mais aussi le
manque d’institutions publiques au nord de l’Albanie a donné naissance à
une
situation extrêmement favorable aux opérations de grande envergure des
criminels basés en Albanie. Selon certaines statistiques, 80% des
criminels et
des voleurs arrêtés par la K-for au cours de ces 3 dernières semaines, (…)
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