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Macédoine : quand la « question albanaise » disparaîtra de l’agenda

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En quinze ans d’indépendance, la Macédoine a été fortement encadrée par les diplomaties étrangères en ce qui concerne la « question albanaise ». Depuis les Accords d’Ohrid, le soutien international tend à se réduire. Mais la classe politique de Macédoine est-elle capable d’assumer seule la gestion de la question ethnique ? L’opinion d’un analyste politique albanais de Macédoine.

Par Ibrahim Mehmeti Dix ans à peine se sont écoulés depuis l’époque où les émissaires de la communauté internationale constituaient un élément permanent de la vie en ex-Yougoslavie. Max van der Stoel, Lord Robertson, Javier Solana et beaucoup d’autres ont foulés les routes de Macédoine. Leurs visites à Skopje, à Tetovo et à Ohrid étaient des événements de haute importance, qui donnaient un ton particulier à la vie politique d’une Macédoine nouvellement indépendante. Leur souci principal était que la Macédoine soit mal préparée à la gestion de futurs événements, et particulièrement à celle de la question albanaise. Avant l’éclatement (…)

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