Makedonija Denes
Macédoine : l’OTAN à moins 17
Pouvoir jeter un coup d’oeil sur la routine de militaires professionnels
ayant déjà une expérience riche sur les fronts du Cambodge ou de
Bosnie
représente une opportunité à la fois nouvelle et insolite. Habitués
à
l’austérité, à la subordination militaire et au credo légué par
l’ex-armée yougoslave qui transformait les casernes en villes
interdites, nous avons été très surpris par la facilité d’accès au
camp
de la Force d’extraction stationnée à Kumanovo (ville située près de
la
frontière yougoslave).
La matinée embrumée a débuté avec une classique vérification des
papiers
par une sentinelle de l’OTAN un peu bourrue. Sur la route, bloquée par
des véhicules stationnés de travers, se tiennent, armés jusqu’aux
dents,
des hommes chargés de contrôler la population. Vérification détaill
ée de
l’état civil, inspection du dessous des 4x4 à l’aide de miroirs, fouille
des affaires personnelles. En fait, il n’y a qu’un soldat à l’entrée,
qui salue comme d’habitude notre guide de camp, le commandant Jean
Deschars : le check-point ne sert que d’entraînement, en prévision d’une
mise en place de la Force en situation réelle.
10 heures, déjà, et les militaires ont effectué (...)
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