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Macédoine : Clinton dans les nuages, Milosevic sur terre, les réfugiés à la frontière

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Les photographies du poste de Blace, à la frontière kosovo-macédonienne
ou yougoslavo-macédonnienne, au choix, ont fait le tour du monde. La
tragédie des gens qu’on a obligés à quitter leurs maisons et à partir
vers l’inconnu, fait un pathétique sujet de conversation. Mais justement ces enfants, ces femmes et ces vieillards, prisonniers depuis des jours
d’un champ boueux, sont peut-être la meilleure confirmation de ce que
désormais personne ne nie plus - une catastrophe humanitaire.

La pluie, le froid, peu de nourriture et d’eau, les rhumes - et heureusement il n’y a pas eu de maladies graves ou d’épidémies - la mort d’une dizaine de personnes sera malheureusement quelque chose qui marquera la vie de ces pauvres gens. Seul le soleil a eu pitié d’eux au cours des derniers jours de leur calvaire sur le champ boueux. Lui seul aura réchauffé leurs âmes souffrantes. Désormais, Blace est vide. Sur le champ, témoins silencieux de la tragédie des réfugiés, demeurent les vestiges des abris improvisés où ils ont vécu plusieurs jours à ciel ouvert, sans sanitaires, avec à peine de nourriture et d’eau, dans un amas (…)

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