Politika

Littérature : Ivo Andrić, un conteur qui n’a « jamais écrit de livres »

| |

En 1961, Ivo Andrić recevait le prestigieux Prix Nobel de littérature. Cinquante ans plus tard, les éditions Draganić publient une anthologie des nouvelles du plus célèbre des écrivains yougoslaves. L’occasion de décortiquer son écriture si particulière, enchevêtrement de multiples strates, inspirée par les traditions orales orientales. Dans ses Notes, Andrić prétend n’avoir « jamais écrit de livres, mais des textes décousus et éparpillés »...

Par Z. Radisavljević À l’occasion du cinquantenaire de la remise du Prix Nobel à Ivo Andrić, la maison d’édition Draganić publie dans la collection L’héritage (Nasledstva) une anthologie intitulée Nouvelles choisies, regroupant des textes comme Le voyage d’Ali Djerzelez, Mustapha le Magyar, Le pont sur la Zepa, Une mort dans la tekké de Sinan, Mila et Prélats, Sur la plage, Aska et le loup, La femme sur le rocher, Helena, la femme de mes rêves. La véritable valeur de cet ouvrage, préparé par Radovan Bucković, tient également dans la sélection des critiques des nouvelles d’Ivo Andrić. « Comme un pêcheur de corail sous l’eau » (…)

Pour lire la suite de cet article, abonnez-vous ou identifiez-vous !

S'abonner      Identifiez-vous