I Kathimerini
Les Grecs et les étrangers, 2 : les causes de l’inimitié
Les Grecs les plus racistes sont ceux qui ont le moins de contacts avec les étrangers. Le souvenir des mauvaises expériences du début des années 1990 joue un rôle important. Beaucoup de travailleurs manuels craignent aussi la concurrence des immigrés.
« Il y a des Grecs qui maintiennent de très bonnes relations avec les étrangers. Ceux qui n’ont aucun contact avec eux ont peut-être une perception imaginaire du voleur albanais ou du cambrioleur roumain », soutient le professeur de sociologie à l’Université de Patras Nikitas Patiniotis.
« Je crois que la diffusion des perceptions racistes est due aux expériences du début des années 1990, quand on a ouvert les frontières et que sont venus en Grèce principalement des Albanais sortant de prisons. Pendant approximativement 4 - 5 ans, ils ont eu une activité criminelle intense, et c’est pour cette raison que beaucoup de Grecs étaient « (…)
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