Koha Ditore

Le désastre humain des prisons du Kosovo

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Violences et abus sexuels sont la règle dans les centres de détention du Kosovo, notamment à la prison de Dubravë. Les courtes et les longues peines sont mélangées, les gardiens laissent faire. Malgré les témoignages d’anciens détenus, le ministère de la Justice reste également inactif. Le Bureau du médiateur confirme que peu de victimes de viols osent porter plainte, de crainte de devenir la risée de la société.

Par Laura Katona et Zija Miftari Celui qui a commis un délit, même léger, peut difficilement imaginer quelle punition lui sera infligée s’il échoue dans la prison de Dubravë. En plus de l’isolement et de la perte de liberté, il risque fort de servir de « conjoint » forcé à un prisonnier plus ancien. De tels cas semblent fréquents dans cette prison, et quelques preuves ont réussi à franchir les murs. Un ancien détenu a déposé au Conseil de défense des droits de la personne et des libertés (KMLDNJ) une déclaration expliquant ce qu’il a subi. N.N. est arrivé à la prison de Dubravë parce qu’il n’avait pas répondu à une convocation pénale. (…)

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