IWPR

La Serbie fait ses adieux à la France

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L’arrestation de cinq mercenaires qui auraient été recrutés par la
France pour
assassiner Slobodan Milosevic, a déclenché un flot d’accusations
bizarres
destinées à rejeter le blâme des crimes commis par Belgrade sur les
« assassins »
présumés.

Par Gordana Igric à Londres. (Journaliste lauréate de nombreux prix ayant couvert la Bosnie et le Kosovo. Rédacteur en chef à l’IWPR). Slobodan Milosevic, confronté aux accusations de crimes de guerre et qui n’a pratiquement aucun ami dans la communauté internationale, rompt ses liens avec sans doute le dernier pays d’Europe qui souhaite encore parler à la Serbie. La France. Le 26 novembre, le ministre yougoslave de l’information, Goran Matic, a accusé les services secrets français d’avoir recruté une équipe de cinq mercenaires - nom de code « Pauk » (Araignée) - pour assassiner le président yougoslave. (…)

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