Dilema Veche
La Roumanie, premier producteur européen de dilemmes…
L’hebdomadaire Dilema change d’éditeur et de nom pour devenir Dilema Veche (L’ancien dilemme). L’occasion pour son fondateur Andrei Plesu - philosophe à l’humour ravageur - d’amuser et de provoquer ses lecteurs avec un texte dans lequel tous les Roumains se retrouveront. Cela pourrait être le manifeste d’une génération confrontée, à son tour, à des choix difficiles et qui se résigne, finalement, à cultiver… le dilemme.
Par Andrei Plesu
A l’époque où est paru Dilema, il y a 11 ans, les Roumains étaient partagés en deux camps : les fanatiques pro-Iliescu et les fanatiques anti-Iliescu.
Dans ce contexte, être un « dilemmeux » était irritant au possible, pour les uns aussi bien que pour les autres. Aujourd’hui les pro-Iliescu se sont établis : ils aiment conjugalement, tendrement, d’un amour de vieux, sans aucun soupire défensif ; quant aux anti-Iliescu, ils se sont résigné : ils ont voté pour l’ancien ennemi à l’automne 2000, ont contemplé, sidérés, le nouveau consensus entre la présidence et la monarchie, ont reçu des décorations au Palais de Cotroceni. Ils se sont fatigué (...)
Pour lire la suite de cet article, abonnez-vous ou identifiez-vous !
