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La Macédoine dans l’Otan : le risque d’un veto grec
La Macédoine espère recevoir son carton d’invitation à l’Otan lors du Sommet de Bucarest, début avril. Mais la menace d’un veto grec est de plus en plus présente. En cause : le vieux conflit sur le nom du pays, jamais réglé depuis l’indépendance de la Macédoine. Alors, ARYM, Macédoine ou un nouveau nom ? Athènes a plusieurs atouts dans son jeu...
Par Vladimir Mirčevski
Deux mois avant le sommet de l’Otan de Bucarest, il devient possible d’établir la liste des États qui recevront leur invitation à rejoindre l’Alliance. Mais la menace d’un veto grec sur l’adhésion de la Macédoine pourrait contraindre Skopje à accepter de mettre fin au conflit entre les deux pays sur le nom de la Macédoine [4].
Le pire cauchemar de la Macédoine pourrait se réaliser : voir la Grèce poser un ultimatum sur son adhésion à l’Otan si une résolution n’est pas trouvée dans ce « conflit nominal » vieux de dix-sept ans. Athènes semble plus déterminée que jamais à saisir cette opportunité d’emporter (…)
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