La Grèce face au défi de l’immigration

La Grèce est l’un des principaux points d’entrée des migrants clandestins dans l’Union européenne. On estime que depuis 2000, trois millions sont entrés dans l’UE via le pays. En 2010, ce sont même 90% des arrivées irrégulières dans l’espace Schengen qui y ont été constatées, selon Frontex. Pour lutter contre ce phénomène, la Grèce a construit en 2012 une immense barrière de barbelés le long de sa frontière terrestre avec la Turquie, qui constitue le point de passage privilégié des clandestins, devant les îles de la mer Égée. L’aggravation de la crise a un temps fait changer de route les migrants, qui ont privilégié la Bulgarie, sans parler de la Méditerranée redevenue le point de passage N°1, mais depuis le début de l’année 2014, la Grèce fait de nouveau face à une arrivée massive de candidats à l’exil.

Retrouvez notre dossier : Immigration clandestine : les Balkans, antichambre de l’UE Quelques chiffres : 10% de la population grecque serait d’origine étrangère selon les estimations 45.000 migrants entrés en Grèce en 2004 146.000 en 2008 126.000 en 2009 74.000 en 2012 38.000 en 2013 50.000 en 2014 75% des entrées illégales constatées en 2009 aux frontières de l’espace Schengen ont été enregistrées en Grèce ce chiffre a atteint 91 % en 2010 mais le nombre total de clandestins a diminué en nombre à cause de la crise 400 comme le prix moyen en euros pour passer la frontière terrestre entre la Turquie et la Grèce 2 400 (…)

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