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La Croatie, le TPI et le conflit des années 1990 : guerre de libération ou entreprise criminelle ?

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Les accusations lancées par la Chambre d’accusation du TPI contre six officiers supérieurs croates risquent d’obliger Zagreb à réécrire l’histoire récente de la Croatie. Le Premier ministre Sanader maintient pourtant le cap de la coopération avec La Haye. Tel est le prix à payer pour la candidature européenne de la Croatie.

Par Drago Hedl Si les procureurs de La Haye réussissent à prouver les accusations qu’ils ont portées, dans une récente accusation, contre six officiers supérieurs de l’armée croate, il se peut que Zagreb soit obligée d’écrire à nouveau l’histoire croate récente. En octobre 2000, le Parlement croate a voté une déclaration sur la guerre civile, affirmant qu’entre 1991 et 1995, la Croatie avait conduit « une défense juste et légitime afin de protéger ses frontières reconnues internationalement, de l’agression de la Grande Serbie ». Cette guerre, concluait le Parlement, était une guerre de libération et non pas de conquête. Guerre de (…)

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