AIM

L’OTAN et les Balkans : Profits et pertes de la guerre

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L’armée slovène a, dans un premier temps, envoyé au Kosovo cinq
officiers
chargés de l’information et des relations publiques. Au sein de
l’administration provisoire des Nations unies, il y a déjà trois
Slovènes (dont
l’un, Ivan Kristan, est un ancien juge du Tribunal constitutionnel de
Yougoslavie). A Cupertino, avec l’aide de l’Europe et des Etats Unis, la
diplomatie slovène développe de nouveaux projets pour l’aide à
l’Europe du
Sud-Est. En exclusivité pour AIM, Milan Gorjanc, un analyste militaire, a
étudié les résultats de la guerre qui a récemment pris fin au Kosovo
et les
leçons que l’on peut en tirer.

Par Milan Gorjanc à Ljubjana. Dans les Balkans, l’attention des média internationaux s’est détourn ée du Kosovo au profit de Belgrade et de l’opposition serbe impuissante. Les reportages au sujet du Kosovo ne rapportent que les incidents, en choisissant soigneusement les mots, où les Serbes sont les victimes de la violence albanaise et ils ne mentionnent que timidement l’origine ethnique de la victime ou de l’agresseur. Par contre, les méfaits commis par les Serbes contre les Albanais dans un passé récent ou la période ayant suivi l’occupation du Kosovo, bénéficient d’une couverture médiatique beaucoup plus importante. (…)

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