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L’aventure d’une jeune artiste albanaise à Paris : qui a ramené Doruntine ?

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Anjeza Mara est une jeune artiste albanaise fraîchement diplômée du Cours Florent. Elle vient de mettre en scène une adaptation de Doruntine d’Ismaïl Kadaré. La pièce, déjà jouée à Paris, va partir à Tirana et Gjirokastra. Entretien avec Anjeza Mara, qui parle du théâtre, des jeunes Albanais à Paris, et de l’image de l’Albanie.

Par Renato Kalemi La scène habillée de panneaux blancs prend l’allure d’un monde aérien et onirique. Dans le fond on aperçoit un petit espace avec des croix, un univers à part, un monde différent. Il l’est en effet. Cet espace symbolise les tombes, d’où se lèvera Konstandini. Les acteurs sont sur scène, immobiles, comme s’ils étaient gelés ; la parole et le jeu des acteurs sur la scène désormais isolée accompagnent le spectateur dans l’espace et le temps. À travers les gestes des personnages, les costumes, le style, le silence et la forme du texte, le spectacle parcourt le temps depuis l’Albanie du Moyen-Âge jusqu’à celle d’aujourd’hui. (…)

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