Korrieri

L’Albanie saisie par la fièvre des destructions

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À Tirana, à Shkodra, à Pogradec, les bulldozers font la loi. Le nouveau gouvernement de Sali Berisha, dont la lutte contre la corruption est la priorité, multiplie les destructions de constructions abusives, mais de manière bien sélective, en s’attaquant uniquement aux biens construits par des Socialistes. L’État n’est toujours pas impartial, et l’Albanie ressemble de plus en plus à un champ de ruines.

Par Alfred Peza Depuis quelques semaines, l’Albanie se fait à l’idée que le Premier Ministre et le Directeur Général de la Police des Constructions sont les deux personnes les plus importantes du pays. Les décisions, les déclarations, les actions de ce dernier, font de M. Ibrahim Morina un personnage plus important que le Président de la République, et tous les autres figures majeures de la politique, depuis le Procureur Général, jusqu’aux membres du cabinet ministériel. Cela est tellement vrai, qu’il semble que l’État repose désormais sur un bulldozer guidé par le Directeur de la Police de la Construction, sous les ordres de Sali (…)

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