IWPR

Kosovo : Un an après

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NOTE DE L’EDITEUR : L’escalier très encombré de « Koha Ditore », le quotidien
de Pristina, est subitement devenu très solennel. Habituellement, c’était l
’endroit où les journalistes du Kosovo et les journalistes étrangers
échangeaient des regards et échafaudaient des plans rapides, alors que là,
il était vide et silencieux. Deux bouquets étaient posés sur le sol sous des
photos encadrées de Rexhep Ramadani, le veilleur de nuit et Bajram Kelmendi,
l’avocat des Droits de l’homme, qui ont tous deux été tués il y a un an,
tout au début des bombardements.

La scène rappelle les terrible premiers moments de la guerre quand les collègues courraient pour se mettre à l’abriet que le drame a commencé. Le journalisme indépendant était en train de disparaître à Pristina et à Belgrade et les journalistes étrangers étaient expulsés. L’IWPR a fait de son mieux pour maintenir son réseau de journalistes locaux et fournir un point de vue interne et unique sur le terrain. Entre autres, Gjeraqina Tuhina a continué à faire des reportages depuis Pristina avant son expulsion. Mais de nombreux journalistes serbes ont également fait preuve de courage en gardant leur sang froid, en endurant les risques (…)

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