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Kosovo : transfert des compétences ou des incompétences ?

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Le transfert de compétences de la communauté internationale aux autorités locales se heurte à une multitude d’obstacles : hostilité des représentants serbes, manque d’expérience et de profesionnalisme des responsables albanais, mais aussi incertitudes sur l’ampleur exacte du projet et son calendrier.

Par Alma Lama L’inquiétude grandit au Kosovo sur le transfert de compétences, à la suite du boycott par les Serbes de la réunion de la commission conjointe du 8 avril, qui avait pour objet le passage du pouvoir de l’ONU au gouvernement du Kosovo. Les Serbes ont craint que la réunion ne soit le début d’un glissement vers un Kosovo indépendant, où ils n’auraient pas ou très peu de pouvoir. Alors que certains restent prudents sur la signification du transfert d’autorité, beaucoup d’Albanais sont résolus à ce que le rôle du gouvernement du Kosovo soit élargi. Ramush Tahiri, conseiller politique du Président de l’Assemblée du Kosovo, (…)

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