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Kosovo : le syndicalisme entre (in)existence et solidarité

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Au Kosovo, le syndicalisme est réduit à la portion congrue. Les travailleurs n’ont pas confiance en la capacité de mobilisation des syndicats et ne croient pas que ceux-ci puissent faire changer d’avis le gouvernement. L’échec patent de la manifestation du 16 mai à Pristina a encore une fois confirmé leur impuissance chronique à rassembler les salariés derrière une cause et à faire aboutir une action.

Par Zekirja Shabani Au Kosovo, les syndicats ne représentent aucun danger pour le gouvernement. D’autant plus que ses dirigeants n’ont ni le soutien de leurs adhérents, ni l’argent nécessaire pour être vraiment actifs. Ceci a clairement pu être observé le samedi 16 mai, lors de l’échec de la manifestation de l’Union des Syndicats Indépendants du Kosovo (BSPK). Un jour après, Bexhet Shala, le chef du Conseil pour la Défense des Droits et des Libertés de la Personne (KMDLNJ), a affirmé qu’aujourd’hui il n’existe pas d’espace pour l’activité syndicale au Kosovo , comme le démontre le fait qu’aucune action n’ait pu aboutir à ses (…)

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