Java

Kosovo : la nécessité de monter dans le train de l’histoire

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Le 4 mars a brisé une logique partisane qui reposait sur des querelles
ethniques. La mise en place de la démocratie au Kosovo est désormais du
ressort des formations politiques qui, jusqu’à présent, ne faisaient guère
preuve de modernité.

Par Shkëlzen Maliqi Au Kosovo, les humeurs politiques peuvent changer en une nuit. Longtemps, on a cru que le fossé entre les principaux partis ne saurait être comblé, et qu’aucun compromis ne pourrait être obtenu. Des blocages de procédures conduisaient à une crise, plus profonde encore, d’ordre constitutionnel. Certains remettaient en cause la capacité du Kosovo à établir des institutions durables. Le pays faisait l’objet de railleries de la part de ses adversaires et de certains membres de la communauté internationale. Ils se moquaient de l’aspiration des autochtones à créer un État indépendant. Cela donnait des réflexions de (…)

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