IWPR
Kosovo : L’après Paris
Le Kosovo représente la seule glue politique qui pourrait recoller la
maussade coalition de Belgrade. Le vrai problème pour Milosevic
interviendra après l’accord, quand la Serbie sera enfin contrainte de se
retrouver face à elle-même.
Par Dejan ANASTASIJEVIC, correspondant à Belgrade
Le régime yougoslave du président Slobodan Milosevic ne repose que sur
peu de choses, et il est bien plus faible qu’il n’en a l’air. Lorsque
les négociations sur le Kosovo ont enfin débuté à Rambouillet, de
nombreux observateurs ont été surpris par le nombre relativement faible
de délégués serbes. Qualification de " serbe " par ailleurs
difficilement justifiable, puisque la plupart des membres de la
délégation ne sont pas serbes, mais représentants de la portion
albanaise " loyale " et collaboratrice, et de petites communautés
ethniques (Turcs, Roms, " Egyptiens "). La plupart des analystes (...)
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