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Kosovo : Début d’un nouveau round

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En acceptant le plan de paix pour le Kosovo qui lui a été remis par les
émissaires de l’Union Européenne, le Président finlandais Martti Ahtisaari et
Viktor Chernomyrdin, le Président yougoslave, Slobodan Milosevic, a avant tout
admis l’échec de sa politique basée sur la revendication que le Kosovo faisait
partie de la Serbie et de la Yougoslavie et celle que le gouvernement avait le
droit légitime d’utiliser la force pour réprimer les aspirations séparatistes
des Albanais de souche qui représentent plus de 90% de la population de la
province.

Les mesures répressives contre les Albanais du Kosovo ont été accrues lorsqu’une rébellion armée de ce groupe ethnique a éclaté au début de l’année dernière, et elles ont atteint un point culminant lorsque l’OTAN a commencé à bombarder la Yougoslavie, le 24 Mars de cette année. Milosevic a pris le risque d’être exposé aux frappes aériennes parce qu’il pensait qu’elles ne dureraient pas et que les autres grandes puissances, c’est-à-dire la Russie et la Chine, prendraient des mesures concrètes pour s’opposer à ces attaques et soutiendraient Belgrade. Au moment des frappes aériennes de l’OTAN, l’armée et la police ont reçu l’ordre (…)

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